1. Réduire les délais de remise en état à 3 jours maximum
Au cours des derniers trimestres, en raison d’une forte demande et de faibles stocks, de nombreux professionnels ont fait preuve de laxisme en ce qui concerne les délais de remise en état des véhicules. Cependant, il est primordial que cette opération ne prenne pas plus de trois jours ouvrables, et jusqu’à cinq jours en cas de petits travaux de carrosserie ou de peinture. Nous constatons que de plus en plus de groupes se concentrent sur la phase amont du processus d’achat, en organisant leurs équipes de manière à réserver l’atelier et, éventuellement, la cabine de peinture. Certains s’assurent même que les pièces nécessaires sont commandées en temps et en heure !
2. Suivre l’emplacement de chaque véhicule en stock, sans exception
Il est surprenant de constater que de nombreux véhicules en stock disparaissent des radars des points de vente. Un groupe que nous connaissons a mis en place une nouvelle règle : chaque jour, le responsable des ventes VO examine avec son équipe la liste des véhicules, un par un, afin d’éviter qu’ils ne disparaissent des fichiers.
3. Procéder à une évaluation régulière de chaque véhicule tous les 15 jours
Lors d’une récente visite chez un important marchand, nous avons constaté qu’une nouvelle règle avait été mise en place en septembre : un bilan commercial complet est désormais réalisé pour chaque véhicule avant qu’il n’atteigne 15 jours de stock (y compris la durée de remise en état), contre 30 jours auparavant. Ce bilan détaillé comprend des éléments tels que le prix, l’emplacement, les offres reçues ou les propositions émises, la clientèle ciblée, le potentiel de vente, ainsi que les opportunités de vente aux marchands, etc. Malheureusement, de nombreux professionnels attendent parfois jusqu’à 60 jours, voire 3 mois, avant de réaliser cette évaluation, ce qui entraîne des pertes financières.
4. Adopter une politique de “soldes” clairement définie et l’appliquer
Comme le font tous les acteurs de la grande distribution, de plus en plus de groupes de vente de véhicules d’occasion définissent clairement la limite d’âge d’un véhicule et la politique de remise à appliquer aux particuliers. Certes, ces véhicules sont “soldés”, mais il est primordial que les professionnels tiennent compte du coût réel de stockage ainsi que de la marge beaucoup plus faible qu’ils obtiendraient s’ils étaient contraints de vendre ces véhicules aux enchères ou à d’autres professionnels.
5. Ne pas négliger la gestion de stock en ligne
Avec l’augmentation des stocks de voitures d’occasion, il est de plus en plus difficile de suivre les véhicules efficacement. Les outils de gestion de stock en ligne comme autobizMonStock peuvent aider les professionnels à gérer leur stock de manière intuitive et efficace. En effet, les professionnels peuvent ainsi suivre leurs véhicules depuis une seule et même plateforme, incluant la collecte automatique d’informations de marché, les statistiques sur les prix et les équipements, la prise de décision pour les achats, l’export vers les principales plateformes de vente de voitures d’occasion telles que La Centrale, Leboncoin, etc. De plus, il est important d’actualiser régulièrement les annonces de ventes en ligne, en mettant à jour les photos, les descriptions et les prix, pour s’assurer que les véhicules sont constamment mis en avant.
En adoptant ces 5 stratégies clés, vous pourrez améliorer considérablement la rotation de vos stocks de véhicules d’occasion et ainsi optimiser vos résultats financiers.